Lestat de Lioncourt
605 pages, 200 pages de plus que le dernier volume.
Temps de lecture... difficile à dire. En réalié ce dernier-ci faisait partir les lectures de toilettes, durant une courte période uniqument bien sûre.
J’avoue être attirée au début par la sensualité dégagés des mots d’A. Rice, fure à mesure on finir pas s’y perdre dans son univers de l’ancien magie – Ennuis, puis je le dire, une sortte de paralisie, d’engourdissement à la force de lire trop longtemps d’un même auteur d’un même style.
L’histoire change completement l’image de Lestat dans le premier livre. La métamorphose, l’évolution de notre « tueur de loups » m’enchantent. La fin de l’histoire était merveilleuse. J’aime sa beauté sa provocation ses retrouvailles etc.
J’aime la tentation d’Armand :
« Venez à moi et je serai le soleil autour duquel vous tournez ; mes rayons dévoileront les secrets que vous avez l’un pour l’autre et moi qui possède des charmes et des pouvoirs dont vous n’avez pas le moindre aperçu, je vous contrôlerai, vous posséderai, vous détruirai. »
J’aime la philosophie de Gabrielle :
« Certes, Dieu n’est pas nécessairement anthropomorphique, ni même ce que nous appellerions, avec notre confondant égocentrisme, ‘quelqu’un de bien’, mais Dieu existe probablement. Satan, en revanche, est une invention de l’homme. L’homme qui le premier créa des lois – qu’il s’agisse de Moîse ou d’Osiris – créa aussi le diable, qui est celui qui nous incite à transgresser ces lois. Nous sommes sataniques en ce que nous n’obéissons pas aux lois établies pour protéger les hommes. Alors pourquoi pas le véritable desordre ? Pourquoi ne pas consumer toutes les civilisations dans les flammes du Mal ? »
« Tu viens d’avancer le plus vieil argument de la chrétienté : le mal existe pour qu’nous puissions lutter contre lui et faire le bien. »
J’aime la sagesse de Marius :
« les gestes humains sont élégants. La chair humaine, le corps humain ont leur sagesse. J’aime entendre mes pieds toucher le sol, sentir les objets sous mes doigts. En plus de quoi, tout ce qui est inhabituel est épuisant. Quand il le faut, je puis le faire, mais il est beaucoup plus facile de faire des choses naturellement. [...] Une chanteuse peut briser un verre avec une note suraiguë, dit-il, mais il est beaucoup plus simple de le jeter par terre. »
« Ce savoir te changera peut-être un peu. N’est ce pas d’ailleurs le rôle du savoir ?... »
« J’ai l’impression que mille huit cents ans de civilisation ont accouché d’innocent. [...] Nous vivons en un siècle où l’on parle beaucoup du bon sauvage, de l’influence corruptrice de la civilisation, du besoin de retrouver notre innocence perdue. C’est absurde, en fait. Les peuples vraiment primitifs sont souvent monstrueux dans leurs croyances et leurs espérances. Ils sont incapable de concevoir l’innocence. De même que les enfants, d’ailleurs. De nos jours, la civilisation vient enfin de créer des hommes qui se conportent innocemment, qui regardent autour d’eux et s’exclament : Mais, où sommes-nous ? »
« - Etre athée, c’est sans doute le premier pas vers l’innocence, reprit-il. Prendre le sentiment du péché et de la subordination, le faux regret d’un paradis censément perdu.
- Donc, par innocence tu entends non pas absence d’espérience, mais absence d’illusion.
- Absence du besoin d’illusion, corrigea-t-il. Amour et respect de ce que nous avons sous le nez. »
J’aime sa belle petite fille, mal incarné en poupée de borcelaine, d’une beauté extrodinaire.
« D’ ailleurs, même aujourd’hui, je ne puis dire que je regrette d’avoir crée Claudia, de l’avoir tenue dans mes bras, d’avoir chuchoté des secrets dans sa petite oreille et entendu son rire perlé s’élever dans la demeure où nous nous étions installé parmi les meubles laqués, les tableaux sinistres, les cache-pot en cuivre. Claudia était mon enfant ténébreuse, mon amour, le mal issu du mal que je portais en moi. Elle m’a brisé le coeur. »
J’aime Louis, sa tendresse, sa délicatesse, sa douceur, son amour, sa passion et bien sûre sa beauté irrésistible.
« Un jeune propriétaire beau parleur et raffiné, dont le cynisme et le penchant pour l’autodestruction. [...] Je trouvais irrésistibles sa naïveté. [...] je l’aimais, purement et simplement. »
« Il marchait comme un danseur, la tête rejettée en arrière, les pouces négligemment accrochés à ces poches. J’apercevais à présent son visage. Il souriait.
Nous souvenirs eux-mêmes peuvent nous jouer des tours. Il en était la preuve, aussi délicat et aveuglant qu’un rayon laser, réduisant en poussière toutes les vieilles images. »
« Je le serrai contre moi comme j’aurais serré Gabrielle, puis je laissai mes mains courir sur ses cheveux, son visage, le dévorant des yeux comme s’il m’appartenait. Il en faisait autant de son côté. Je le sentais déborder d’affectio et d’une fiévreuse satisfaction presque aussi violent que la mienne. »
Et pour finir, la déesse, Akasha :
« Oh, je t’en prie, mon amour, ma beauté,
Ô, mon amour, si seulemnet je pouvais. »
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